samedi 22 mars 2014

Biodiversité

                   
Qu´est-ce que c´est la biodivérsité?

  La biodiversité, c’est tout le vivant et la dynamique des               interactions en son sein. Plus précisément, c’est l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, être humains, champignons, bactéries, virus…) ainsi que toutes les relations et les interactions qui existent, d’une part, entre les organismes vivants eux-mêmes, et, d’autre part, entre ces organismes et leurs milieux de vie.

Que nous apporte-elle?

La diversité biologique constitue le tissu vivant de la planète. Elle recouvre l'ensemble des formes de vie sur Terre et les relations qui existent entre elles et avec leurs milieux. La biodiversité rend à l'espèce humaine de nombreux services indispensables à sa survie et son bien-être : apport de matières premières pour l'alimentation, la santé et l'économie, bon fonctionnement des milieux permettant par exemple l'agriculture et l'accès à l'eau potable, protection naturelle contre les intempéries et les maladies, régulation du climat local et global, etc. 

Quel sont ses dangers?

Des millions d'espèces animales et végétales ont disparu de la biosphère terrestre. La première cause de ces disparitions est la dégradation des écosystèmes, accélérée depuis 50 ans. Si cela est dû en partie à l'expansion de la population mondiale, la société de consommation a ses responsabilités : dans le monde 20 % des hommes consomment 86 % des ressources de la Terre. Les végétaux fournissent notre oxygène, les forêts et les zones humides purifient notre eau, les plantes sont les seuls médicaments de plus de la moitié de la population mondiale. Nombre de petits animaux évitent la prolifération de maladies chez l'homme en stockant les agents pathogènes... Nous avons besoin de la biodiversité. Maintenant, la biodiversité a besoin que nous la respections.

Protéger la biodiversité c'est avant tout protéger les écosystèmes

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dimanche 24 novembre 2013

Visite au Bird center d'Urdaibai


Urdaibai est un centre oú on peut observer beaucoup d´éspèces d´oiseaux comme :
Garza Real, Garcilla Bueyera, Garceta Común, Avetoro, Martin Pescador…
À l´entrée d´Urdaibai il y a un très grand paneaux oú ils nous expliquent toutes les éspèces d´oiseaux qu´il y à a Urdaibai, la migration des oiseaux et par oú ils passent. Aussi il y a des vidéo oú ils nous expliquent la migration des oiseaux à Urdaibai.
 Bird Center est situé au cœur de la réserve de biosphère d'Urdaibai.
Urdaibai est situé dans l'une des plus importantes voies de migration des oiseaux en Europe, ce qui est un lieu d'intérêt particulier pour l'étude des migrations des oiseaux
Dans le centre il y a des équipes de recherche du Centre, afin que les visiteurs peuvent voir les projets des oiseaux sur lesquels ils travaillent. Urdaibai Bird Center a fait beaucoup de projets afin d´ approfondir les connaissances sur les oiseaux et leurs habitats dans la réserve de la biosphère d'Urdaibai.

jeudi 24 octobre 2013

La photosynthèse

La photosynthèse permet à la plante de fabriquer du sucre (C6 H12 O6) en utilisant le dioxyde de carbone de l'air (CO2) et l'eau contenue dans la sève (H2O). Ce phénomène produit un déchet, l'oxygène (O2) qui est rejeté dans l'atmosphère. Pour cela, la plante a besoin de beaucoup d'énergie (E). C'est la lumière du soleil qui la lui fournit. La chlorophylle, le produit vert qui colore les feuilles, est indispensable, elle aide cette réaction à se produire.

Bibliographie :
Consulté le :24/10/13
Site :La formule de la photosynthèse
Disponible sur :http://www.fondation-lamap.org/fr/topic/12572

Voir vidéo ci-dessous :

Écosystème marais Urdaibai

La ria d'Urdaibai constitue l'un des sites naturels les plus intéressants du Pays basque. Des montagnes relativement peu élevées, très escarpées cependant, donnent accès à une vallée qui débouche sur la mer Cantabrique en créant un large estuaire. La plaine cultivée se transforme en marais, tandis que sur la côte, les plages sont entrecoupées de falaises. Aussi, de nombreux biotypes et écosystèmes cohabitent-ils. En ce sens, un exemple remarquable de cette harmonie est la zone humide inscrite dans la Convention de Ramsar, classée Zone de protection spéciale des oiseaux. La diversité qui caractérise ce site se manifeste dans l'existence de forêts de chênes verts, de maquis, de landes, de rochers et de plantes aquatiques. Dans les régions où la main de l'homme est intervenue, il existe des plantations forestières, des prairies et des cultures abritant d'autres espèces animales et végétales. Parmi plus de 600 espèces que compte cette zone, les plantations de chênes verts cantabriques méritent une mention à part. En ce qui concerne la faune, la communauté la plus importante est constituée par des oiseaux, étant donné que cette zone humide est un endroit de passage pour de nombreux oiseaux migrateurs. Cette richesse ornithologique est due à la présence aussi bien d'oiseaux sédentaires que d'oiseaux qui nidifient. Plus de 300 vertébrés ont été répertoriés dans cette réserve de la biosphère. Parmi ceux-ci, mentionnons le vison d'Europe dont subsistent quelques rares exemplaires au Pays basque.

Bibliographie :
Site : Reserva de la biosfera de Urdaibai
Consulté le : 24/10/13
Disponible sur : http://www.spain.info/fr/que-quieres/naturaleza/espacios naturales/reserva_de_la_biosfera_de_urdaibai.html

 

dimanche 13 octobre 2013

La spatule blanche

Nom en latin : Platalea Leucorodia
         en Français : Spatule blanche
         en Espagnol : Spatula blanca
         en Euskera : Mokozabal
         en Anglais : Eurasian Spoonbill

DESCRIPTION DE L’OISEAU :
L : 70-95 cm   -   Env : 115-135 cm    -    Poids : 1130-1960 gr
La Spatule blanche se trouve en général dans les zones humides où des groupes pataugent dans les eaux peu profondes. Le lissage mutuel des plumes est l’une de leurs principales activités.



HABITAT :
 
La Spatule blanche fréquente les zones humides très étendues telles que les terres inondées, les fleuves et les marais ainsi que les cours d’eau importants.
Elle nidifie sur les iles, parfois sur la côte, mais le plus souvent près des lacs et des fleuves. Il lui arrive de s’installer dans les roselières avec des buissons et des arbres clairsemés, ou dans la végétation émergente épaisse.


DE QUOI SE NOURRIT-IL ?
  La Spatule blanche se nourrit de dytiques ou scarabées aquatiques, de libellules, de trichoptères, de sauterelles, de mouches et autres espèces d’insectes. Elle consomme aussi des crustacés, des mollusques, des vers, des sangsues, des grenouilles, des têtards et des petits poissons. Elle peut aussi consommer quelques algues.
Elle se nourrit en petits groupes en marchant dans une eau peu profonde.


ZONE DE NIDIFICATION :

Les Spatules blanches nidifient en grandes colonies monospécifiques, les deux adultes participent à la construction du nid, mais c’est surtout la femelle qui construit, avec les matériaux apportés par le mâle. Les nids sont près de l’eau ou au-dessus. La saison de reproduction varie avec la distribution, et dépend du niveau des eaux dans certaines régions. La femelle dépose 3-4 œufs. L’incubation dure 24-25 jours, partagée par les deux adultes. A la naissance, les poussins sont couverts de duvet blanc épars. Ils ne naissent avec le bec aplati, et ont un bec plutôt court, doux et charnu. Il commence à s’aplatir au bout de 9 jours, et ressemble à celui des adultes à l’âge de deux semaines.
Les jeunes quittent le nid au bout de 45-50 jours après la naissance.
Ils seront sexuellement matures vers 3 ou 4 ans.



ZONE D´HIBERNATION :

La Spatule blanche est migratrice et hiverne plus loin vers le sud pour la race nominale du Paléarctique. Les races « balsaci » et « archeri » sont sédentaire avec quelques dispersions. Elles voyagent habituellement en formation linéaire et à une hauteur considérable. Sur les zones d’hivernage, on la trouve aussi dans les habitats côtiers abrités, les criques, les deltas, les estuaires et les lagunes côtières.

Bibliographie :
Site : Spatule blanche
Consulté le :13/10/2013
Disponible sur : http://www.oiseaux-birds.com/fiche-spatule-blanche.html



 







Le courlis cendré

Nom en latin : Numenius Arquata
         en Français : Courlis Cendré
         en Espagnol : Zarapito Real
         en Euskera : Kurlinta handia
         en Anglais : Eurasian Curlew


 

DESCRIPTION DE L’OISEAU :

Longueur : 50-60 cm – Bec : 15-16 cm
Envergure : 80-100 cm
Poids : M : 400-1000 gr – F : 475-1360 gr

L’adulte en plumage nuptial a la tête, le cou et le haut du manteau brun chamoisé clair. La tête et le cou sont striés de noirâtre et le manteau présente des taches et des barres sombres indistinctes. Le bas du dos et le croupion sont blancs. La queue blanche est barrée de brun foncé. Le dessus des ailes est brun chamoisé clair tacheté de sombre avec les rémiges noirâtres. Sur les parties inférieures, le haut de la poitrine est blanchâtre et strié de sombre, mais le bas présente des stries plus serrées. L’abdomen, le bas-ventre et les couvertures sous-caudales sont blancs et finement striés de brun foncé. Les flancs présentent des chevrons foncés. Le dessous des ailes est blanc avec des stries et des taches en quantité variable.

HABITAT :

Le Courlis cendré se reproduit dans les zones découvertes, les herbages humides et les landes, les tourbières, les zones forestières herbeuses ou marécageuses, les cultures, les landes de bruyère et les marais côtiers.
En dehors de la saison de reproduction, on le trouve dans les vasières le long des côtes, dans les baies et les estuaires, sur les rives boueuses des lacs et des fleuves à l’intérieur des terres, mais aussi sur les rivages rocheux et les zones humides côtières.
Pendant les migrations, ils fréquentent les herbages humides et les terres arables.


DE QUOI SE NOURRIT-IL ?

Le Courlis cendré se nourrit surtout d’annélides, arthropodes, crustacés, mollusques, graines et baies toute l’année. Mais occasionnellement,  il lui arrive de capturer des vertébrés tels que les amphibiens, les lézards, les jeunes oiseaux et probablement les œufs, et des petits rongeurs. Pendant l’été, des insectes terrestres et des vers de terre sont essentiellement consommés.Il se nourrit dans les eaux plus ou moins profondes dans les zones des marées.

ZONE DE NIDIFICATION :

La saison de reproduction a lieu au printemps, avec la ponte entre avril et début juillet.
Le Courlis cendré nidifie à découvert, ou bien dans une touffe d’herbes, sous les laîches ou au milieu des herbes. Le nid est une grande dépression dans le sol. Le mâle donne des coups de griffe grossiers, tandis que la femelle collecte les matériaux pour tapisser l’intérieur, habituellement des herbes douces et occasionnellement quelques plumes. La femelle dépose 4 œufs olive-brunâtres avec des marques sombres. Les deux sexes incubent pendant 27-29 jours. A la naissance, les poussins duveteux sont chamois-ocre sur le dessus, avec des taches sombres. L’abdomen est chamois-crème et la calotte est noire. Ils sont nidifuges et les deux parents les élèvent ensemble. Ils sont emplumés au bout de 32-38 jours après la naissance.
L’échec de reproduction est causé par la prédation et les pratiques agricoles qui détruisent les nids au sol.




ZONE D´HIBERNATION :

Il hiverne depuis l’Islande et les Iles Britanniques, vers le sud jusqu’à la Méditerranée et le nord-ouest de l’Afrique, et vers l’est jusqu’au Golfe Persique et l’ouest de l’Inde. Le Courlis cendré est migrateur, bien que quelques oiseaux soient résidents dans l’ouest de la distribution, dans les iles Britanniques et l’Irlande, et de petits nombres hivernent même en Islande et aux Iles Féroé.
La race nominale « torquata » hiverne loin au sud jusqu’au Banc d’Arguin (Mauritanie), au Maroc, en Algérie et en Italie. La race « orientalis » hiverne dans les autres aires d’hivernage africaines, venant du centre de la Sibérie.  Ces oiseaux sont très fidèles à leurs aires d’hivernage.
Le Courlis cendré vole avec des battements relativement lents, semblables à ceux des goélands.


Bibliographie :
Site : Courlis cendré
Consulté le : 13/10/2013                                                                                          
Disponible sur : http://www.oiseaux-birds.com/fiche-courlis-cendre.html

dimanche 29 septembre 2013

La migration des oiseaux à Urdaibai






Pourquoi les oiseaux migrent ?

Les oiseaux qui migrent quittent le Sud au printemps pour venir nicher dans nos régions, profitant ainsi d'une nourriture abondante et de longues heures d'ensoleillement. Ils quittent ensuite nos régions à l'approche de l'hiver car ils n'ont plus assez de nourriture à se mettre dans le bec. Avant de s'envoler, ils mangent davantage pour faire des réserves de graisse. Ces graisses leur fourniront toute l'énergie nécessaire pour voler pendant de longues heures sans avoir à se nourrir. Ils resteront ainsi tout l'hiver dans des régions situées plus au sud. La nourriture y est beaucoup plus abondante et l'hiver moins rigoureux.


Migration à Urdaibai


L’embouchure de la rivière Oka dans la mer Cantabrique forme la ria de Gernika, Mundaka ou Urdaibai, l’estuaire le mieux conservé de la Communauté Autonome du Pays Basque. Déclarée Réserve de la Biosphère par l’UNESCO en
1984, ses prés humides, ses jonchaies et sa zone intermarées constituent un site stratégique de repos pour les oiseaux qui suivent les côtes atlantiques européennes dans leur migration. De nombreuses espèces de limicoles peuvent ainsi y être observées, ainsi que la spatule, les canards et le balbuzard pêcheur. Les oiseaux hivernants y sont nombreux, surtout lors des vagues de froid pendant lesquelles la ria et ses alentours constituent un refuge d’importance vitale pour une grande quantité d’oiseaux septentrionaux, parmi lesquels certains ne sont présents que très occasionnellement sur la
Péninsule ibérique.


Bibliographie 1 :
Site : Pourquoi les oiseaux migrent-ils ?

Consulté le : 5/10/2013
Disponible sur:
http://geniusinfo.net/nov06.html


Bibliographie 2 :
Site : Réserve de la biosphère d´Urdaibai
Consulté le :5/10/2013


 
Voir vidéo :